"One more and last time" [PV Maïlysse]

[ce rp est une antériorité par rapport au post de Déneiros dans l’autre topic. C’est un plan rp rapide qui ne devrait pas avoir d’incidence sur l’autre sujet, puisque l’action se déroule au moment où une discussion presque fantôme est entamée entre Tekzes et Maïlysse avant l’arrivée rustre de Déneiros qui brisera la conversation et finalement emportera Maïlysse dans la salle du bal de Noël]









Le bal allait débuter. Tekzes était adossé contre un mur, isolé du reste de la foule. Il n’avait rien à faire du tout. Il était d’ailleurs venu à cette fête dans l’espoir de faire passer le temps plus rapidement, mais le temps avait mystérieusement ralenti, pour sa plus grande monotonie.

Tekzes était là, pour ce bal auquel il assistait à la fois pour son compte et à la fois par respect vis-à-vis de nombreux élèves qui avaient préparé la fête depuis plusieurs mois. L’idée était partie d’un petit groupe d’élèves, mais soumis à d’autres minorités, l’idée fut adoptée par la direction. Ainsi, un bal de noël, organisé au réveillon, bien entendu pour ceux qui voulaient venir, ou bien ceux qui étaient restés au lycée pendant ces vacances de fête, fut lancé. La réalisation du projet se passait à ces instants précis. Tous les élèves du lycée, peut-être hormis des retardataires ou encore les absents rentrés chez eux, se réunirent dans le grand couloir menant au réfectoire. Les petites bousculades furent discrètes, les cris d’enthousiasme au rendez-vous, et la cohue incontrôlable. Tekzes était dans le milieu de la file, et patientait en regardant dans le vide, malgré ses yeux dirigés vers la plus part du temps, les hanches des personnes allant et venant. Cependant, le néant habitait son esprit. Il était devenu un coquillage vide pour ces instants de patience qui lui semblaient autant interminable que douloureux.


Les autres individus étaient tous accompagnés, soit d’un cavalier ou d’une cavalière, soit d’un groupe d’amis célibataires, ou bien encore un mélange des deux. Tekzes les jalousait d’être autant entouré, les uns comme les autres, d’une relation d’amitié. Lui était posté là, seul comme toujours. Il avait complètement l’air perdu, et surtout sans-amis. Cela, autant le gênait que le rendait satisfait, lui était une grande peine. Il n’avait pas souvent connu ce genre de solitude, où seul dans une foule d’adolescents, il observait un autre monde par les yeux de son âme. Non, il était jadis entouré d’amis sur qui compter. À présent, il n’avait plus rien. Il ne voulait plus compter sur qui que ce soit et ne voulait plus jamais entendre parler de l’amitié. Du moins, pour cette vie, pour cette fin de vie. Tant de larmes se déversaient déjà dans ce monde, à quoi bon en rajoutait lorsque ce n’est que pour le bénéfice de votre égoïsme ? C’est ainsi que Tekzes abandonna la vie sociale pour se fondre dans l’ombre du monde.


Tant de vide se bousculant dans sa tête finit par l’éveiller, par hasard. À ce même moment, Tekzes, qui avait perdu l’esprit aperçut, à travers la foule en délire, un visage sur lequel ses yeux, dénudés de vue s’attardèrent. Etait-ce donc le destin qui voulut que ses yeux eussent eu cet instinct de le pousser tout droit vers ce qu’il fuyait ? Même si cette question demeurera à jamais insoluble, les sens de Tekzes reprirent le cours du temps, et analysèrent le visage fin de Maïlysse.

Alors la voilà, cette fille qui avait soit disant « tenté » une approche vers Tekzes, ou plutôt celle vers qui Tekzes s’eût apprêté à faire un pas pour une dernière relation sociale. En fait, ce n’était que Maïlysse, cette féline humaine qui fréquentait le groupe des « Autres » depuis le début de l’année, le groupe auquel Tekzes appartient malgré lui. Ce n’était qu’elle. Leur regard croisé n’aurait pas dû se figer dans le temps, puisque Tekzes sentit comme un « danger », ou plutôt une péripétie en sa défaveur arriver comme une épée de Damoclès.


Tekzes ferma les yeux, pour briser ce bref regard échangé et les rouvrit sur son costume. Un costume réglementaire pour ce bal, un costume aussi simple que l’on trouvait dans un magasin banal dans ce monde totalement normal… ou presque. L’image de Maïlysse resta, sans qu’il comprît, malgré tout gravé dans ses yeux. Il leva la tête et aperçut les autres membres de son fameux groupe : Aelis, Akiro, Luna etc. Luna, cette fille avec laquelle il avait partagé un combat effroyable, durant lequel la mort lui avait serré la main à mainte reprises. Mais elle était là, souriante, avec son cavalier et ses amis, sans se soucier particulièrement de Tekzes, qui avait pendant ce combat éprouver une certaine sympathie à son égard, mais évanoui aussi rapidement que cet événement passé qui devint un souvenir noir et effacé.


Pourquoi, malgré la vue de ces personnes, Tekzes se sentait proche d’un « gros » événement ? L’image de Maïlysse persistait dans son champs de vision, comme s’il apercevait à cet instant la mort qui s’apprêtait à lui donner un baiser dernier… Mais cette image se dissipa totalement, puisque dans la seconde suivante, Maïlysse lui fit face, tel son destin qui lui tombait finalement dessus.








[pas pu faire plus long ><"]

Sa robe enfilée, Maylisse s’apprêtait à quitter le dortoir. Elle s’était à peine maquiller, une simple trace de gloss et un léger trait noir sur ses yeux déjà fort sombre. Sa longue robe noire trainait au sol, terminé par une fente au niveau de sa jambe gauche. Elle portait de simples ballerines blanches opposées à son regard et sa robe si obscurs. Maily ne prenait pas tellement soin de son apparence, et ce bal l’importait peu finalement.

La musique, les slows, les danses, rien ne lui donnait vraiment envie. P-e que retrouver Dei lui ferait oublier ses soucis... Mais Dei était justement l’un de ses principaux tourments. Et puis il y avait tek qui semblait tellement seul et désemparé. Comment reprendre confiance en Deneiros. La féline souhaitait que tout redevienne comme avant. D’ailleurs elle a toujours voulu revenir dans le passé. Elle voulait tant retrouver son enfance paisible, une vie heureuse, sans soucis. Maily aurait tant voulu que dei ne parte jamais, qu’il ne l’abandonne pas aussi brutalement. Elle aurait tant voulu ne pas souffrir autant dans sa vie … elle l’aurait tant voulu …

Elle le souhaitait encore et encore… Entre son cœur et la raison Mailysse avait décidé de choisir l’espoir. Elle décida de croire en la nature humaine, de prendre le risque de croire en elle, en ses amis, en La Vie. Cette décision n’était pas facile mais si elle voulait survivre, elle devait avant tout vivre… A quoi bon ne pas prendre plaisir à un bal ?, pourquoi ne pas savourer chaque instant avec deneiros ? Pourquoi ne pas aider teksez. ?

Ce fut un choix pour lequel la féline ne voulait plus revenir dessus. Aider teksez… pourquoi la féline tenait tant à le soutenir ? En sortant du dortoir elle emprunta l’allée menant vers le grand couloir prés du réfectoire. Sur le court chemin, elle tenta de répondre à cette question. Mais elle comprit vite qu’il n’y avait aucune réponse, juste des milliers de solutions. Après tout aider teksez lui faisait tellement plaisir. Et si Deneiros ne s’étaient pas interposé entre eux la dernière fois, la féline fut pratiquement sûr qu’une nouvelle relation aurait lié tek et Maily.

En arrivant dans le couloir une horde d’élève étaient entassé attendant impatiemment le début du bal de noël…Tous étaient si heureux de participer à ce bal, maily fut très surprise de l’enthousiasme que portaient ces étudiants. Ils étaient là, se bousculant, riant, habillée élégamment.

Sa robe la gênait affreusement, elle n’avait pas l’habitude de porter des vêtements aussi chics, et inconfortables… pourtant sa grâce naturelle l’emportait sur sa gêne maladroite. Maily avançait lentement, observait chaque individu, jusqu’au moment ou elle croisa son regard…

Teksez semblait seul… comme à chaque fois que Maily le rencontrait, il était toujours aussi seul. Son regard traduisait sa tristesse, pourtant il était le seul responsable à s’être éloigner du groupe. Personne ne l’avait rejeté, il avait lui-même pris des distances avec le groupe. La féline voulait comprendre ses réactions et ses sentiments, teksez cachait quelque chose. Elle en était presque sûr, personne ne pouvait rester dans son coin, s’il il n’avait rien à cacher. Elle devait pour cela entretenir une relation amicale avec lui, pour l’aider par la suite, mais elle sentait que la tache n’allait pas être facile. Du moins il ne la rendrait pas simple.

Sa présence troubla teksez, et il s’empressa de fermer les yeux. Mailysse insista et s’approcha de plus prés. il avait l’air gêné…

L’aider… c’est ce qu’elle le souhaitait par dessus tout … mais elle ne voulait pas non plus se montrer trop envahissante, lui qui avait l’habitude d’être seul. P-e n’avait –il pas besoin de sa compagnie ?

Elle ne baissait pas son regard, et l’observait attentivement. Posté, une main sur les hanches, elle se décider à l’aborder. Avec un grand sourire, elle intervint.
"Ton costume te va vraiment bien, j’espère qu’on aura l’occasion, de faire une danse ! »Maily avait p-e exagéré sur l’enthousiasme, mais son attitude sombre et discrète reprit immédiatement le dessus.
elle se posa contre le mur juste à côté de lui. " Mais je ne comprends pas une chose teksez, pourquoi es-tu si ... renfermé?pq tiens-tu à prendre tes distances... si je peux .. »Maily n'insista pas,cela faisait deja trop de questions,

Une certaine différence avait bouleversé l’image que Tekzes avait gardé de Maïlysse. Qu’était-ce donc ce changement à la fois si discret, mais qui donnait autant de bouleversement dans son aura ? La vie. Maïlysse pétillait de vitalité à travers ses paroles quelque peu plus qu’osé pour une conversation avec une nouvelle connaissance. Tekzes, en revanche ne fut surpris pour le moins du monde. Pourquoi ? Lui-même ne le savait pas, ou plutôt, le savoir lui était le dernier souci au monde. Elle vivait heureuse à cet instant, et cela était normal pour tout individu ayant un destin différent de celui de Tekzes, ou plutôt pour toute personne insouciante de leur futur. Celui de Tekzes était omniprésent dans sa vie quotidienne, car effectivement, la mort lui était automatiquement rappelé dans chacun de ses mouvements, dans chacune de ses pensées, dans chaque dernière seconde écoulée…

Cependant, après avoir analysé rapidement les mots de la jeune fille, Tekzes fut surpris. Elle l’invitait à danser ? Etait-ce une proposition à accepter ? De plus, une demande aussi direct avec autant d’enthousiasme… Des sentiments s’étaient déjà installés à l’égard de Tekzes… ? Non. Il fallait bien entendu penser raisonnablement, même si ces premières pensées envahissaient l’esprit des jeunes gens aux premiers abords. Maïlysse avait un état d’esprit tellement élevé qu’elle avait sorti cela dans le vent, dans le genre à détendre l’atmosphère ou bien le rendre plus gai. Malgré cette tentative farfelue, Tekzes garda son expression maussade, et taciturne comme il est, il demeura totalement sans réponse pendant quelques instants.

Finalement, remarquant que Maïlysse l’eut rejoint, adossée contre le mur, Tekzes l’observa un instant, elle, à peine maquillée, dans sa jolie robe noire qui touchait le sol. Etrangement, son expression joyeuse avait soudainement viré à la langueur. Que lui était-il arrivé ? Aucune idée. En tout cas, ce fut comme si elle se faisait discrète à côté de Tekzes. Et lui, après qu’il eut remarqué ce changement d’expression avait baissé instinctivement les yeux, mais aperçut au même moment les ballerines mystérieusement blanches de la jeune fille. Pourquoi un tel contraste ? Ce blanc s’opposait totalement au noir de la robe et du maquillage. Mais tandis que Tekzes réfléchissait à cette question, son regard s’était lentement relevé, et lorsqu’il analysait son point de vue, il remarquait légèrement la cuisse de Maïlysse à travers l’entrebâillement de la fente de sa robe. Conscient de la direction déplacée de son regard, il croisa le regard de Maïlysse et détourna ses yeux vivement, rougissant légèrement de honte.

Il ne sut si elle avait remarqué son regard hasardeusement torve… Mais il aurait juré avoir aperçu un soupçon de sourire sur les lèvres de Maïlysse avant de tourner les yeux. Même si cela était très vague, et surtout indécis, une certaine confiance se fixa, de Tekzes à Maïlysse. Cela se représenta par un sourire furtif de Tekzes.

Malheureusement, la conversation « fantôme » entre Maïlysse et Tekzes se poursuivit par une dernière question de la part de Maïlysse au sujet de la solitude de Tekzes. Par ailleurs, sa question fut assez directe, et Tekzes reporta son regard dans celui de Maïlysse, cette fois avec une certain sentiment de remerciement. Cela faisait longtemps que Tekzes traîner derrière lui ce secret, et il lui fallait une personne à qui se confesser. Maïlysse, par une simple rencontre fortuite, par de simples paroles échangées, par de simples pensées comprises, représentait cette personne. Et si Tekzes le lui avouait ? Il aurait le poids de son fardeau largement diminué…

Prenant son destin en main, Tekzes se décida à se lancer, et ce qui pesait sur son cœur se déballa d’un trait.

« Ce n’est pas comme si j’aimais m’éloigner des autres, tu sais… C’est juste qu’à cause d’un problème personnel, je souhaite garder une certaine distance… car l’amitié peut entraîner des larmes et… je désire préserver toute larme de… se verser à cause de… moi… »

Voyant intérieurement le destin auquel il faisait face, sa voix s’était mise à trembler de plus en plus, avant de s’arrêter un moment avant de débiter le plus dur à énoncer…

« … Parce qu’en fait, je vais bientôt m… »

Son édifice s’écroula, une nouvelle fois. L’arrivée surprise du petit ami de Maïlysse bloqua toute suite de la conversation. Ils se firent la bise, et le garçon enlaça sa cavalière. Aucun temps d’attente ne se fit avant l’ouverture officielle du bal de noël tant attendu. Tekzes baissa son regard au sol et avança lentement dans la foule, à une distance assez raisonnable de Maïlysse qui était entraînée par son ami. Puisque personne n’aurait jamais porté attention à un seul de ses mots, Tekzes annonça en relevant la tête, en direction d’un regard en biais de Maïlysse :

« … je vais bientôt mourir. »

Il l’aurait dit, même s’il fut ignoré… Puis, discrètement, il se faufila dans un coin et s’assit sur une chaise en joignant ses doigts et en observant les élèves, heureux.

[Tain c'est tjrs ma faute ds ce RP, même qd je le fais pas exprès...><' Tant pis, cette fois ce sera la mienne mais au moins je l'aurai décidé...xD]

[t'façon dédé, consentement pas nécessaire xD t'es qu'un casseur de relation O_O xD]

[Tain on m'assimile même avec Sasuke mnt xD Oo]

[j'ai dit RELATION et pas HOMOSEXUALITE dédé xD]

[ pourquoi homosexualité ?.. c'est quoi le délire ? xD]

[rofl, je dis ça parce que c'est limite yaoi entre sasuke et naruto xD et comme sasuke se barre.... bah vlà koi ! xD]