"Bloody snow"

Alors que la monotonie entraînait lentement Tekzes vers les méandres des ténèbres de son esprit, il releva soudainement sa tête, comme si son visage, comme si son for intérieur avait pisté un danger aux alentours. Effectivement, il aperçut une jeune fille. Si ce n'était qu'une jeune fille sortie prendre l'air, une jeune fille qu'il n'avait jamais rencontrée auparavant, une jeune fille qui n'aurait pas arrêté son attention sur lui, et si ce n'était pas cette fille-là, il ne l'aurait jamais abordée.

Comment se prénommait-elle déjà ? Oui, Maïlysse. La fameuse féline du groupe, l'une des nombreuses personnes du groupe auxquelles il n'adressait jamais la parole. D'ailleurs, peu d'entre eux la lui adressaient. Mais ce jour-là, tout était différent. Ce n'était plus les mêmes ondes qui se dégageaient d'elle. Quelque chose de... noir se propageait autour d'elle. Tekzes s'était arrêté, inconsciemment, et avait croisé son regard. Autant que la surprise s'en mêlait, ses yeux mélangeaient le vide et l'incompréhension. Son regard lointain s'arrêtait au fond de ceux de la féline.

"_T'as pas froid ?" lui demanda-t-elle sur un ton... inconnu. C'était en effet la première fois qu'il entendait le son de sa voix ; il ne pouvait deviner quelle émotion se cachait derrière ces mots. Il répondit donc d'une voix monocorde, tout en déviant son regard. Son gêne ne devait certainement pas trop paraître puisque sa peau avait dû prendre la pâleur de la neige.


"Ça va... je n'ai pas froid..."


Cependant, l'image de son regard attristé resta gravé dans son champ de vision, et il ramena ses yeux dans les siens, rencontrant ainsi une nouvelle fois les ondes de tristesses qui le perturbaient intérieurement.

"Pourquoi... te sens-tu... triste... ?"

Avait-il soufflé. Le vent se leva soudainement, et les flocons de neige s'envolèrent dans sa joue. Son cache-oreille commençait à bouger et la froidure de l'hiver lécha ses oreilles.

Puisqu'il se réveillait peu à peu, il se demanda enfin la raison de sa question. Les émotions des autres ne l'intéressaient nullement. Mais pourquoi a-t-il demandé cela alors ? Serait-il en train de changer ? Il ne le fallait pas. Ses relations avec les autres étaient déjà distantes, mais il ne leur avait jamais posé une question de ce genre non plus... L'année dernière, il l'aurait fait, mais pas cette année. Surtout pas cette année. Il ne devait plus renouer de liens avec ses camarades. Plus jamais...


... Mais que se passait-il dans sa tête alors ?



Furtivement, Tekzes fourra ses deux feuilles dans sa poche, rejoignant la boulette de lettre qui lui racontait les nouvelles de sa famille...

Voilà donc qu'elle lui répondît. Un chagrin d'amour, eût-elle exprimé.

Etait-ce une chose à laquelle Tekzes avait le droit de savoir ? Etait-ce une chose à laquelle Tekzes devait s'intéresser ?

Pour répondre à ces questions, il fallait tout d'abord observer sa situation... Il n'approchait jamais les autres ; il fréquentait d'autres personnes à cause de leur unicité commune à la sienne ; il n'avait jamais parlé à Maïlysse. Trois arguments. Non, il n'avait nullement le droit de savoir ce qui la perturbait, et nullement le besoin de s'y intéresser. Cependant, une personne à problèmes qui demeurait seule n'était-elle plus rongée par ceux-ci dans sa solitude ? Pourtant, une épaule sur laquelle se poser, une oreille avec laquelle parler, et une personne avec qui converser était amplement suffisant afin d'échapper à ces tourments. Mais quelle personne pouvait se proclamer comme telle à ce moment-là ?


Tekzes n'avait pas le droit d'être cette personne. La personne qui parlait et la personne qui écoutait tissaient inévitablement une relation ; aussi quelconque qu'elle fût, elle demeurait une relation. Là était une chose à laquelle Tekzes avait tourné le dos depuis un certain temps. Mais comment peut-on expliquer le sentiment qu'il éprouvât à cet instant devant les yeux de Maïlysse ? Nous ne pouvons qu'accuser la complexité humaine d'avoir forgé Tekzes ainsi.



"Parles-en si ça peut... te soulager..."

Eût-il dit en détournant son regard vers la pelouse blanche.


Même si au fond de lui, tout s'emboîtait mal, même si autour de lui, tout se passait mal, même si sa vie finirait dans un souffle ensanglanté, il n'avait guère le droit de priver ceux qui en ont besoin d'un confident. Maïlysse avait visiblement le besoin de se confesser, au vu de la quantité de ce qu'elle lui racontât en quelques mots. Tekzes pouvait être une dernière fois le confident de quelqu'un...



... En était-ce réellement ainsi ? Tekzes appartenait au commun des mortels. Il était quelqu'un de très solitaire qui ne faisait plus confiance aux gens autour de lui. De quel droit s'auto-proclamait-il confident d'une personne ? De plus, Maïlysse, cette fille dont il ne connaissait rien, dont il avait toujours senti de la méfiance dans son aura à son égard, ne le connaissait quasiment pas, si ce n'était l'identité et la capacité inhumaine. Sa relation avec cette fille s'arrêtait là. Tekzes ne devait pas en apprendre davantage. Une certaine curiosité s'éveilla dans son esprit.

Quelle était la cause de son chagrin d'amour ? Qui l'a provoqué ? Pourquoi cela s'est enchaîné ? Tant de questions qui s'entrechoquaient dans sa tête...




L'heure n'était pas à l'hésitation. Le temps ne se figeait pas pour qu'il pût réfléchir. Tekzes ne devait pas autant penser, surtout à ce moment-là. Une autre personne était présente, et une conversation avait déjà été engagée, même s'il regrettait de l'avoir démarrée. Décidément, ses idées n'étaient pas claires.



Le vent se remit à souffler de plus belle et Tekzes en profita pour aspirer une bouffée d'air discrètement avant de relever ses yeux et de les maintenir cette fois-ci.

Ce n'est pas parce que son avenir était ténébreux qu'il devait effacer son présent. Il allait parler un peu avec Maïlysse, et il se ficherait de son avenir pendant ce laps de temps...


"Ca te dirait pas plutôt d'aller discuter à l'intérieur ? On y serait plus à l'aise..."


Sa voix avait été claire, honnête et étonnamment sociable. Il en fut le premier surpris.


[pff, on va dire que j'ai raté le post parlant de la complexité intérieure de tekzes == normal si vous comprenez keud xD]


[ÉDITÉ]

Alors qu'il commençait à attendre la réponse de Maïlysse, il sentit des nouvelles ondes s'approcher d'eux. Ce fut sans émotion que Tekzes abandonna l'idée de lancer une conversation avec quelqu'un, avec Maïlysse, et qu'il baissa sa tête tout en maintenant son regard devant lui, afin de cacher sa bouche derrière son écharpe qui lui masquait son cou. Puisqu'à un moment donné, le regard de Déneiros et celui de Maïlysse se croisèrent, il en profita pour faire un pas rapide vers l'arrière, pour s'isoler complètement... Puis vint Akiro, et Tekzes se mit en tête de quitter ces lieux dès que l'occasion se présenterait....

[Incruste powaaa xD]

Je suivis Akiro jusque dans le hall, où il prit la direction du parc. Je haussai les sourcils, il le vit et m'expliqua qu'il avait apercu Tekzes juste avant mon retour.

Je souris, cachant mon contentement. Tekzes... Le blond du début d'année m'intriguait depuis que j'avais mis mon raisonnement au point... Ce Tekzes est imprévisible, étrange, solitaire et renfermé. Dépressif? De là à le supposer, il n'y a qu'un pas...que je ne veux pas franchir. Je veux rester prudent, réfréner ma joie. Ce Tekzes est visiblement préoccupé, et si je lui apporte, si ils lui apportent ce qu'il veut, la solution à son problème; alors... Les gens troublés sont toujours des bonnes proies... A cette pensée, je ne pus m'empêcher de penser à moi...
*Non, moi c'est différent...*
Oui...
Mais surtout, surtout...C'est son pouvoir qui m'attire, au delà de tout. Contrôler la foudre... Je n'ose imaginer quelles seraient alors mes possibilités en mêlant cette capacité à la mienne. Je deviendrais quasiment invincible... Et je pourrais les...
*Allons, Déi, tu n'es même pas encore à leur service et tu veux déjà les trahir...^^*
Trahir? Quel est le sombre imbécile qui n'a rien compris de la vie qui a osé introduire ce mot dans la langue courante? La trahison n'existe pas, le monde est régi par des forces, et le but de chacun est d'en acquérir. Par tous les moyens. Chercher le plus puissant, le dépasser, le renverser, et craindre de se faire enverser par d'autres... Le cycle de la vie. Et moi, oui, moi, Dénéiros Evans, romprai ce cycle et régenrai en maître sur cette Terre...
Pris par mes pensées et mes délires de grandeur, je ne vis pas tout de suite ce qui se passait non loin de moi. Deux silhouettes...
*Quoi?*
"Qu'est-ce que...?"
Akiro était déjà loin, je lui avais manifestement faussé compagnie. J'haussai les épaules, et entrepris de le chercher, lorsque je me rendis compte que les deux silhouettes étaient en fait...
...les deux personnes que je cherchais le plus.

Je m'approchai doucement.

Apres ce petit moment de flottement, il prit ma main et me regarda d’un air satisfait. Il me dit alors qu’il avait eu une vision de sa mère agonisante, malade et qu’il avait du partir pour s’occuper d’elle. Je ne savais quoi penser de ce qu’il me racontait jusqu'à ce qu’il me révèle que sa mère était morte. Il le dit sur un ton tellement empli de tristesse que je m’interdis de douter. J’essayai alors de le réconforter mais je ne savais pas quoi dire.
Il rompit le silence en me demandant ce qui s’était passé lors de son absence. Je lui racontai alors mais sans faire attention à ce que je disais,
mes pensées étaient ailleurs. Je pensais aux conséquences de son retour.
Je me mis à réfléchir à son comportement, il n’aurait jamais laissé coulé une larme ou montré ses sentiments 3 mois auparavant. Je sentais que quelque chose clochai mais je mettais cela sur le compte du chagrin qu’il avait du ressentir à la mort de sa mère. A la fin de mon récit, je vis ses yeux couleur mauve virer au rouge. Le doute n’était plus permis, j’avais déjà vu ses yeux obtenir cette teinte il y a de cela 3 mois. Et cela n’augurai rien de bon. Je cachai tout de même mon ressentiment sous un visage un visage puéril et décontracté.

- Une lentille ? demandais-je en plaisantant.
- Heu...oui… c’est sa, répondit-il mal alaise.

Son malaise, accentua ma méfiance mais je ne laissai rien transparaitre sur mon visage.
Après ce moment de gêne, il me demanda où étaient les autres.
- Suis-moi. Lui dis-je en me dirigeant vers le parc.
Sur le chemin, je lui expliquai que j’avais cru apercevoir Tekzes par la fenêtre.

Arrivé dans le parc, je me dirigeais vers la fontaine centrale qui était gelée. D’ici on avait une vu sur un grand périmètre. Les flocons de neiges tombaient toujours lentement, tel des milliers de petites lumières scintillantes. Finalement j’aimais bien cette saison….

Perdu dans mes pensée, j’avais perdu de vue Dénéiros, il avait continué à avancer et se trouvai maintenant face à Tekzes et Maïlysse. Je m’empressai de les rejoindre.

- Yo la fauve ! dis-je d’un ton joyeux à Maïlysse. Elle sourit dès qu’elle entendit ce surnom ; je connaissais son pouvoir et je la taquinai dessus.
Tiens le dépressif ! dis-je à l’intention de Tekzes. Nous n’entretenions pas des relations « ennemies » mais ce n’était pas non plus le « grand amour entre nous ». [xD] Il me regarda d’un air sombre et se retourna pour jauger Déi.
Heu…bah Dénéiros est revenu hein… Maïlysse était figée, elle ne savait apparemment pas comment réagir.
Hé les gars (désolé Maïlysse) sa vous direz pas de rentrée là… On peut continuer à discuter à l’intérieur…. Au chaud …. Avec un bon vieux café…. Allez quoi….

Ils me fusillèrent du regard.
- Relax….
Dénéiros ouvrit la bouche afin de prendre la parole, et je fus impatient de voir leur réaction ; j’en avais marre de jouer le mariole et je voulais voir si quelque chose allait se passer. Il y avait de la tension dans l’air…. au sens propre du terme….
[voila, c'est tout ce que j'ai pu pondre ! Pas d'inspiration ==]

[bon, j'poste quand même =/]


Qu'avait-il à dire ? Rien. Tekzes était là, spectateur du déchirement d'un couple. Qu'avons-nous à faire dans ces situations-là ? Rien. Pouvait-on accuser un subconscient d'avoir été jaloux de ces amours réciproques ? Oui, Tekzes les enviait peut-être quelque part d'avoir un jour partagé le même sentiment l'un envers l'autre. Il n'avait pas connu ce sentiment dans sa vie. Mais quel garçon n'a pas été jaloux de voir d'autres s'aimer ? Aucun. Tekzes se tut donc devant cette scène tragique, mais n'eut même pas la force de montrer une quelconque expression. Il était à la fois désolé pour le revenant, et admiratif devant cette fille qui avait autant de conviction, dans son rejet. Quelles raisons avait-elle pour le repousser en fin de compte ? N'était-il celui qui avait provoqué son chagrin amoureux ? Dans la logique des choses, une fille apercevant son amour revenir, ne devait-elle pas lui sauter dans les bras ? Ou bien réagir avec un soupçon d'amour ? Elle aurait dû sourire ; elle aurait dû pleurer ; elle aurait dû l'aimer. Rien de cela ne se produisit. Elle le haït.



Aucune parole n'eut été prononcé, mais leur silence racontait amplement assez de choses. Seul cet Akiro avait parlé, mais certainement dut-il se sentir sot de parler dans le vent, puisqu'aucune voix ne lui répondit. Tekzes avait déjà abandonné sa perception des ondes atmosphériques. Il était bien évidemment curieux de connaître le sentiment du petit ami, ou de l'ex petit ami de Maïlysse, mais il était présent pour elle, et non pas pour lui. Il n'avait pas à intervenir dans ces retrouvailles, ni même immiscer ne serait qu'une étincelle entre eux. Il se contenta de baisser les yeux et de respecter le chant du vent mêlé à la neige tout en rejetant de sa tête un seul son qu'aurait pu produire l'une des personnes présentes devant lui. Cependant, ses yeux restés ouverts aperçurent les jambes de Maïlysse, et son esprit s'ouvrit à elle, percevant distinctement ses paroles filtrées aux travers ses lèvres, emplies d'un dégoût glacial. Tekzes n'osa lui répondre. Il l'observa s'éloigner, et tandis qu'elle passât entre les deux individus nouvellement arrivés, il évita leur regard en baissant les yeux sur le côté. Il fit instinctivement quelques pas vers l'avant, risquant de suivre Maïlysse, mais constatant par l'ouïe que le silence se faisait, il avança d'un pas lent, mais décidé.



Maïlysse était à présent à la porte, et s'était arrêtée. Elle devait peut-être l'attendre. Mais qu'était-il en train de faire à cet instant-là ? Il connaissait pourtant la situation de Maïlysse : elle était, ou avait été en couple avec le mystérieux garçon aux cheveux de neige ; elle se sentait déprimée ; elle retrouvait son bien-aimée ; elle l'ignorait tout simplement, avec dégoût ; elle invitait Tekzes à la suivre, à la rejoindre. Cela était peut-être idiot de le penser, mais Tekzes sentait en lui une culpabilité vis-à-vis de Maïlysse et de son ami. La situation, ici, pouvait certainement porter à confusion : le garçon revint au bout d'une longue absence, et aperçoit sa tendre aux côtés d'un autre garçon ; il ne dit rien, mais sa bien-aimée s'en va sans lui adresser une seule fois la parole non plus, tout en invitant à la précéder cet autre garçon. Tekzes ne connaissait pas du tout ce garçon revenu, et ne pouvait prévoir sa réaction à son égard. S'il l'attaquait soudainement ? C'était un risque à anticiper au moment où il passerait près de ce garçon. Tekzes, dans son manteau, joignant le fond d'une des poches à sa jumelle, retira son gant à travers les deux tissus épais, près à réagir.



Tekzes croisa ce garçon, ainsi qu'Akiro. Il maintint son regard droit devant lui, tout en les observant du coin de l'oeil. Akiro pouvait également intervenir ; il fallait également le prévoir. Il n'y eut apparemment aucune réaction à son passage. Tekzes tenta donc de remettre sa main dans son gant, mais il n'y parvint à une seule main. Dans le même temps, il essayait de tourner légèrement sa tête pour observer par-dessus son épaule l'expression sur le visage du garçon, dont il se rendit compte ne pas connaître, ou se souvenir du prénom. Malheureusement, une dalle au sol, relevé au cinquième butta le bout du pied de Tekzes, qui se pencha lentement, mais sûrement, vers l'avant. Il réagissait malgré tout assez vite, et releva son pied bousculé pour passer l'obstacle et rejoindre le sol à un demi-mètre plus loin. Ce soudain empressement lui donna un élan pour rejoindre Maïlysse plus rapidement. Mais cette soudaine rapidité pouvait encore porter à équivoque. Tekzes se hâtait peut-être de rejoindre Maïlysse. Dans tous les cas, Tekzes, pour camouffler son faux pas avait accéléré sa marche jusqu'à la jeune fille, et arriva finalement à un mètre d'elle. La gêne allait prendre fin....







Mais ce fut aussi soudain que le vent se levât, qu'une soudaine contraction au niveau de ses poumons fit expirer précipitamment Tekzes. En réalité, une toux l'avait surpris, mais Tekzes avait entrouvert ses lèvres afin de n'expirer que de l'air, tout en équilibrant tant bien que mal son souffle fort. Il avait également posé instinctivement sa main sur sa bouche ; sa main nue. Ce goût amer et désagréable ressurgit dans sa gorge, et malgré le froid douloureux de sa main, Tekzes sentit dans son filet d'air projeté contre sa paume, des grosses gouttes d'eau. Ce fut sans surprise qu'il découvrit du sang. Il fit un geste brusque sur le côté, tout en observant Maïlysse qui ne l'avait pas vu toussé, et éjecta de sa main des gouttes sombres qui s'étalèrent dans la neige, avant de se geler éternellement. Bien sûr, un peu de sang coula le long de ses doigts, et il essuya rapidement autour de sa bouche avec son poing, puis Tekzes fourra sa main dans sa poche tout en cherchant son gant de cuir. Par un mystérieux hasard, sa main enfila son gant et son sang fut absorbé par le velours interne de son gant en cuir...






Tekzes se posta près de Maïlysse.




[hyuu, la grande description de l'inutile pour seulement traduire une dizaine de pas vers Maïlysse xD]

...

...

...

Une image, une image fixée sur ma rétine... Non, pas une image, un instant fugace, l'instant où j'avais vu ses lèvres remuer... Prononcant les mots qui marquaient pour moi l'effondrement, de mon univers...
"T'aurais pas dû revenir..."

En cet instant, où tout, quasiment tout était perdu, je n'avais plus qu'une chose à faire...
Je poussai un rugissement désespéré, celui d'une bête blessée, et s'apprêtant à attaquer...
Mes yeux virèrent au rouge, et je commencai à forger dans ma main mon ultime arme... lorsque...
Non, tout n'était pas perdu...
Je rétractai le peu de glace qui était déjà sorti de mes doigts, puis entrepris de réfléchir à toute vitesse...
Je n'avais plus le choix... De toute facon, mon alibi ne marchait plus... En confrontant toutes les versions, on trouvait bien quelque chose de bizarre. J'aurais très bien pu les contacter de la Nouvelle-Zélande, leur donner de mes nouvelles... Et puis, j'aurais surtout pu revenir plus tôt...
Cette histoire aurait pu convaincre Akiro, mais en la racontant plusieurs fois à plusieurs personnes...Je prenais le risque de me faire découvrir. Non, ca ne tenait plus...
Que faire? Je n'avais plus le choix... Je devais mettre mes projets en sommeil, jusqu'au jour où l'occasion se représentera, et là... là, je pourrais remettre mes plans à exécution.
*Tant pis, ce sera pour une autre fois...Ce n'est que partie remise...*

Puis je réveillai l'infime partie qui sommeillait dans mon cerveau, et que j'enfermai ainsi volontairement sous l'emprise de la créature rouge...
*Maman?*
*Dénéiros... Tu es enfin revenu...*
*Maman... Aide moi, Maman, je n'en peux plus...AIDE MOI A ME DEBARRASSER DE CE MONSTRE!*
*Ne t'inquiète pas, Déi...*
Je souris intérieurement...
*Partie remise...*
La créature sembla le comprendre, et non sans regrets ni douleur, elle s'efforca de ma laisser tranquille...
Non sans douleur...
Je m'effondrai sur le sol, à peine conscient... Je ne savais pas ce que les autres faisaient... ni où, tout d'un coup, j'étais... La douleur dévorait ma personnalité...
"ARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGHHHHHHHH!"
Elle me brûlait de l'intérieur...
C'était le prix à payer...

Et puis finalement, elle s'estompa doucement, lentement...S'accrochant encore à mon âme, avant de se tapir dans un coin. Deux yeux rouges me fixés, à demi voilés...

Mes vrais yeux, eux, étaient devenus bleus...

En titubant, je me remis debout, avant de m'écrouler de nouveau sur le sol. Je vis que les autres n'avaient pas bougé d'un pouce. Le fixai alors Mailysse, suppliant. Je devais lui expliquer. Tout. La vérité. La vérité horrible, à présent, de ces trois mois.

"Ne...pars...pas...Laisse moi une chance, de me...pardonner, de tout... t'expliquer..."

Mes yeux bleus étaient à présent baignés de larmes. Ce qui ne m'était plus arrivé à ce point depuis ma plus tendre enfance.

[je sais, je m'incruste là, mais c'est pas pour flooder...

Juste pour dire que votre histoire est... super bien écrite, et tellement... émouvante... Je sais que c'est pas vrai, juste de l'invention, mais quand même... Ca donne envie de pleurer...

Ca ne va pas plaire à tout le monde que je dise ça, mais ca me fait penser à fascination... Ou plutot, tentation, qd Edward quitte bella et revient... ceux qui l'ont lu comprendront.

Donc, juste pr vs dire bravo.]

[z'êtes relou, j'ai même plus les RPs précédents pour m'inspirer quand je cliques sur répondre == je dois garder un autre onglet ouvert du coup ><]




Voilà qu'il pleurât finalement. Etait-ce là de la comédie ? Tekzes n'en saura rien. Il ne connaissait même pas ce garçon... Il ne cherchait toujours pas à capter les ondes dégagées par chaque individu-ci présent non plus. Il voulait simplement... s'effacer. Il se passait ici une scène très privée, et Tekzes en devenait presque acteur à demeurer près d'un des personnages principaux. Et puis, il n'aurait jamais dû adresser la parole à Maïlysse, puisqu'elle l'a fait rester dans les parages pour pouvoir involontairement le faire observer ce qui se passât. Mais cela ne le regardait en rien. Tekzes n'avait pas à être là. Il ne voulait pas être témoin de larmes, en fait, car cela lui inspirait immanquablement de la pitié, et surtout, un dégoût profond envers les larmes qui osaient s'aventurer en dehors de l'enveloppe charnelle, abandonnant l'âme dans son déchirement. Tekzes ne supporta pas la vue d'une personne qui pleurait, d'autant plus que ce fût un garçon. Pleurer était un signe de faiblesse, et Tekzes détestait la faiblesse, finalement. Tant d’années passées à vivre avec ces faiblesses… Si la fin sonnait bientôt, autant les rejeter pour effacer les regrets au temps passé.


Maïlysse se tourna soudainement vers Tekzes, avec un regard perdu, appelant apparemment de l’aide. Elle avait besoin d’aide ? Mauvaise personne. Tekzes ne pouvait pas l’aider. Il ne connaissait pas ce genre de situation, ni n’en avait jamais imaginé. Maïlysse, si eut-elle espéré son aide, renonça rapidement aux yeux de Tekzes pour baisser la tête et réfléchir seule. Qu’elle pardonne à Tekzes de ne pas avoir été son ami, qu’elle lui pardonne de ne pas avoir tenté de l’aider plus tôt, qu’elle lui pardonne de ne pas vouloir faire parti de sa vie. Il était d’ailleurs de trop ici. Son tendre était revenu vers elle, et son grand ami farfelu Akiro se présentait plus loin. Un ami commun aux deux personnes. S’immiscer, ne serait-ce que dans la vie de Maïlysse lui reviendrait à s’immiscer dans la vie d’Akiro, et de l’autre, puis de tous les autres. Etait-ce ce que Tekzes voulait depuis le début de l’année ? Non, il espérait mourir l’âme encore bien vivante, et être oublié une fois la mort rencontrée. Il arpentait le mauvais chemin vers son but… Tekzes se rappela donc son devoir, et décida de s’en aller vers les ténèbres, et s’isoler, une fois de plus, dans ses pensées obscures de l’avenir, de son avenir.


Il ne partagerait rien avec Maïlysse ; il ne partagerait rien avec les autres. Si les émotions noires envahissaient les autres, qu’ils n’allaient pas voir Tekzes. Il ne serait plus jamais un confident sur qui compter, et il n’aiderait plus personne. C’en était déjà fini de sa vie sociale depuis longtemps… Mais quel homme désirait-il réellement la solitude ? Quel humain n’eut-il jamais senti ce manque à combler ? Quel âme ne put jamais être condamnée de cherchait une sœur ? Tekzes avait tort de s’être laissé emporté… Il se sentait seul, lui aussi, et il avait besoin de discuter avec quelqu’un, ou de se sentir au moins matériel dans les yeux de quelqu’un. Si ce garçon n’avait pas fondu en larmes… non s’il n’était pas apparu, Maïlysse aurait été une personne avec laquelle Tekzes aurait soigné son cœur une dernière fois en épongeant un semblant de vitalité dans un semblant de relation… Mais grâce à ce garçon, il réintégrait également sa notion de solitude éternelle jusqu’à la fin. Par respect à son égard, Tekzes allait s’en aller pour lui laisser une chance de récupérer sa dulcinée… Mais les dernières paroles de celle-ci arrêtèrent le pas que Tekzes appuya pour les quitter.


Le pardon, énonça-t-elle. Le pardon était un concept créé depuis des millénaires pour éponger une âme d’un pêché. Si l’âme se sentait mieux, l’esprit lui ne l’était pas. On se savait encore fautif, mais l’on était déjà excusé. Mais l’homme n’était qu’âme, et son bien-être ravalait toute la noirceur de l’esprit. Finalement, le pardon n’est qu’un remède spirituel, limité par le temps. Lorsque l’on s’en souvient, le sentiment de culpabilité ressurgissait. Il ne faut qu’un instant pour se rappeler que l’on fut pardonné, mais une éternité pour oublier sa faute. Puis pendant ce temps, on l’idéalisera, on cherchera à se sentir moins coupable, on cherchera même des arguments pour la rendre juste… mais finalement, on la gardera honteuse, secrètement. Maïlysse pouvait pardonner à cet instant-là. Elle allait nettoyer la conscience du garçon d’une faute impardonnée. Mais allait-elle l’oublier, elle ? La personne qui pardonnait un péché se sentait bien plus mal à l’aise que l’autre. Tout d’abord parce que la faute commise a touché son âme, humilié, énervé, dérogé sa conscience. On pardonnait pour rendre le bien-être à l’autre, mais aussi pour se sentir supérieur, généreux, bon et confiant par rapport à l’autre. Mais ici, Tekzes ne comprit pas ce que Maïlysse chercha à faire. Elle gardait une voix monocorde tout en s’adressant au coupable. Son émotion avait changé.


La scène allait se finir prochainement, mais Tekzes demeurait là. Il avait renoncé à toute approche avec Maïlysse, avec les autres, et devait l’illustrer par un départ sans regret. Tekzes retira son cache-oreille, et laisse le vent glacé lui caresser les oreilles. Tout se rafraîchit dans sa tête, et Tekzes tourna les talons pour pénétrer dans le bâtiment puis enfin disparaître avec discrétion…









[chui de trop ici xD]

[Tek ta philosophie sur le pardon ne sert vraiment mais v raiment à rien à part de montrer à tout le monde que tu es un émo ==]


Je n’en croyais pas mes yeux….
J’aurai tout imaginé à part Dénéiros fondre en larmes…
Il révéla des aspects de sa personnalité qui m’étaient inconnus. Dénéiros avoua a sa bien aimé d’avoir commis une faute… Il voulait se faire pardonner…




Moi, je n’avais rien à faire là. Bien que j’étais censé être leur amis, je ne devait pas m’immiscer dans cette histoire ou je n’avais pas ma place… Une fois encore, je me senti comme un intrus…




Je comprenais ce que ressentais Dénéiros et Maylisse …. L’un ne voulais pas perdre l’être qui lui était le plus cher au monde une seconde fois…..Et l’autre ne pouvait pas se permettre de pardonner pour souffrir une seconde fois a cause de la même personne.
J’essayai de me mettre leur place mais je ne voulais même pas imaginer les conséquences sur moi si la personne que j’aimais tant disparaissais… Depuis la mort de mon grand père deux mois auparavant, c’était la seule qui avait su voir ma tristesse profonde cachée derrière mon ma bonne humeur exagérée….C’était aussi l’une des seule personne qui ne voyait pas en moi un rigolo juste bon à faire marrer la galerie…. Je comprenais leur sentiments mais je me sentais vraiment de trop, je bouillai de l’intérieur et ce moment m’avait ouvert les yeux…






Je me glisser discrètement dans l’ombre d’un hêtre alors que Maylisse s’avançais vers Dénéiros et rejoignais la rangée d’arbres blanc invisible à la porte du hall.
De là, je vérifiais qu’il n’y avait personne qui était susceptible de me voir, et je m’envolai directement vers la fenêtre de mon dortoir. Par chance il n’y avait personne et je pus entrer par la fenêtre. Je m’empresser d’atteindre mon chevet pour récupérer mon portable. J’envoyai un message, fourrai mon iphone[Autant en avoir un dans l’imaginaire ! xD] dans ma poche et je ressorti par la même fenêtre. Cette fois ci mon voyage dura plus longtemps car je me dirigeais vers la Akichi ( en gros la grotte }trop long a expliquer ==).


Je passai toute ma journée là-bas, et, si quelqu’un avait était proche de la montagne, l aurait entendu, le bruit que l’on entendait auparavant des qu’on entrai dans une forge.
Je fini mon projet vers 23 heures et arrivai au lac.

[Désolé, mais là j'ai vraiment la flemme d'ecrire un pavé sur la neige qui recouvre le parc xD]

...

Une chance...

Une deuxième chance...

Je l'avais enfin, je n'étais pas perdu...Elle avait compris, comme je l'avais si fortement espéré... Mais maintenant, que faire? Comment faire pour briser cet épais manteau de silence gênant qui s'était installé entre nous deux? Du coin de l'oeil, je vis Akiro puis Tekzes s'éloigner, petit à petit, s'effaçant dans la brume matinale persistante. Et moi, j'étais toujours à genoux devant Mailysse, et elle devant la porte, les yeux fixés au loin...
Je ne savais pas quoi faire. Situation inédite. Que devait-on dire? Comment devait-on réagir dans ces moments là? J'esquissai un mouvement pour me mettre debout, puis, paralysé par une je ne sais quoi qui me forcait à rester par terre, dans la neige, je restai sur place. Puis finalement, mes yeux croisèrent les siens. Soutinrent un instant son regard. Puis elle finit par les baisser. Et s'éloigna doucement.

...

Mes cheveux étaient blancs, plus blancs qu'ils ne lavaient jamais été, à cause de la neige qui ne fondait pas grâce au froid de mon corps. Puis je me relevai doucement. Mes yeux laissèrent paraître alors un éclair écarlate, etje sus alors ce que je devais faire. Un plan de secours. En attendant le vrai, demain.

J'avais vu le garcon aux cheveux violets dans un couloir...

[ tu t'es pas foulé .. à moi de rep ]

[J'avais la flemme et rien à dire... Qu'es-ce que tu voulais que je fasse?
Des pavés inutiles comme Tek ou 3 lignes comme Aelis...==]

[moi ils sont bow ! XD bon très réfléchis =="]

[Tain le flood c'es devenu culte ici xD Oo]

Tekses fut le premier à partir. Il ne voulait pas assister à cette scène de ménage et fut mal à l’aise. Mailysse n’avait pas voulu le mettre dans une telle situation et s’en voulait un peu. Akiro fit de même, pris de remord à cause de la féline. Mais il n’avait vraiment rien à se reprocher. Mailysse le considérait comme son meilleur ami et sa présence lui faisait le plus grand bien.


La tête baissée, Mailysse prit conscience que l’animal en elle prenait le dessus…C’est elle qui avait parlé à Deneiros. A vrai dire c’est la bête qui l’avait pardonné. Pas elle. Du moins pas encore. Elle allait sûrement lui pardonner un jour, mais pour l’instant il lui était difficile de pardonner le garçon qui l’avait abandonné. D’ordinaire solitaire, la féline regretta de s’être attaché à un qqn.


MAily reprenait peu à peu le contrôle de son corps. Elle domptait de mieux en mieux la bête et en était fière. L’esprit de Mailysse était divisé en deux. Une des parties était contrôlée par Mailysse, l’autre par la Bête… Mais cette fois-ci elle chassa entièrement l’animal de son esprit. Personne ne l’avait remarqué, la féline n’avait pas relevé une seule fois la tête. La pupille de ses yeux redevint aussi noire que d’habitude.


Seule avec Dei, le silence envahit le parc. L’atmosphère était vraiment pesante. Deneiros tenta de se lever. En vain. Maily releva enfin la tête, son visage ne décrivait aucune émotion. Elle croisa soudainement le regard de Deneiros. Désespéré. Il ne savait pas comment réagir face à la situation. La féline non plus. Elle baissa les yeux.


Elle repensa à tek. Il n’allait pas bien et s’était déjà éloigné. Comme s’il ne souhaitait l’aide de personne. NI celle de Mailysse. Mails celle-ci était persévérante et désirait l’aider et le comprendre.


Elle s’éloigna doucement de Deneiros, espérant qu’il comprendrait. ET pris la porte pour rejoindre Tek.


Mayli en était sûr. Il savait qu’elle l’aimait. Il comprendrait …


[ moi nn plus j'ai pas grand chose à dire XD]

|bah faites des pavés comme moi xD]

[ j'avais pas le temps .. xD sinn je l'aurai fait .. ]