Chimère [Akiro/Dénéiros]

Akiro m'avait largement devancé en courant et il était le premier arrivé à l'orée de la forêt.

*Il doit vraiment être impatient...*

J'arrivai deux minutes plus tard, les mains nonchalemment enfoncées ds les poches. On échangea alors un regard rapide, et je sentis la même excitation qu'au lycée me reprendre. On allait enfin savoir ce qui se passait...
Avec une pointe d'amertume, je pensai à ma décision, si lourde de conséquences, que j'avais prise dans le hall.

*Tu as choisi, plus de regrets!*

Oui... un sourire de fauve passa furtivement sur mes lèvres, et nous nous décidâmes à entrer dans la forêt.
Plus nous avancions, plus le silence se faisait épais et oppressant. Au moindre bruit, au moindre craquement, Akiro se retournait, s'attendant à voir je ne sais quoi, pour finalement déchanter et bouder les mains ds les poches. Ces retournements fréquents étaient une source d'amusement pr moi, et je ne pus me retenir d'esquisser un rictus moqueur lorsque qu'une grosse branche craqua et lui écorcha l'épaule, le faisant sursauter. Cependant, le parcours se faisant plus ardu et éprouvant, ma mauvaise humeur grimpait en même temps que ses bévues, et je ne pus m'empêcher de lui crier, de mauvaise humeur:
" TU POURRAIS ARRETER, OUI?"
Il eut un sourire moqueur avant d'afficher rapidement une mine contrite totalement fausse, ce qui m'énerva au plus haut point. J'eus du mal à me retenir de lui balancer mon poing ds la figure et me contentai, à mon habitude, de sourire ironiquement.
On avancait, encore et toujours, à travers la forêt. Il réganit à présent un silence total, et nos paroles rares résonnaient comme si nous étions dans une salle insonorisée. Soudain...

"AAAAAARRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGHHHHHHHHHHH!!!!!!!"

Je poussai un hurlement de douleur lorsqu'une secousse incroyable me projeta au sol, et comme par hasard dans un buisson touffu d'épines qui me rentrèrent allégrement dans les côtes, m'écorchant le visage, déchirant mes vêtements. Haletant de douleur, la respiration sifflante, je me relevai tant bien que mal lorsqu'une sensation d'extrême douleur, tel un point gigantesque de côté me re-projeta à terre, criant et gesticulant. Je sentis Akrio au dessus de moi, mais il ne put rien faire. Tremblant, je me remis sur pied avec son aide. Lorsqu'il m'aida à ouvrir ma chemise, je retins des gémissements. Ma poitrine et tout mon flanc gauche étaient baignés de sang, un sang pourpre gouttant par à-coups sur le sol couvert de feuillages. Akiro m'aida tant bien que mal à déchirer ma chemise et nous improvisâmes un bandage, qui évita le sang de couler mais n'atténua pas ma douleur...

Nous progressions, encore, et encore. Les secousses devenant de plus en plus fortes...
Un rugissement...
Une clairière...

Ce que nous vîmes nous pétrifia, et nous bougeâmes seulement lorsqu'une énorme queue balaya l'air pour nous réfugier dans un fourré proche...

Arrivé à l’orée de la forêt, j’attendis Dénéiros que j’avais devancé à cause de mon enthousiasme qui m’avait donné des ailes. Je ne savais pourquoi mais j’étais agité à l’idée de savoir ce qui était à l’origine de ces secousses. Je me sentais entraîné par cette curiosité, attirés par ce désir de connaître la vérité. Bizarrement, il n’y avait aucun obstacle assez fort pour me gêner des que je voulais savoir quelque chose.
Dénéiros arriva deux minutes après, essoufflé ; faisant mine d’être décontracté, il mit ses mains dans ses poches et dès que j’échangeai un regard avec lui je sus qu’il partageait la même excitation, à savoir d’où venait cette lumière si mystérieuse…

Nous entrâmes dans la forêt qui était de plus en plus touffu et qui étouffait nos bruits. Je voulus faire peur à Dénéiros et, à chaque bruit, je me retournais vers lui pour faire croire que quelque chose s’était passé. Seulement, il restait calme et, des que je me pris une branche dans l’épaule je me renfrognai dans un silence pesant mais je continuai à me retournai à chaque bruit pour l’embêter. Ma stratégie fonctionna, il en eut marre et me cria de m’arrêter. Je lui décochai alors un sourire triomphant, celui ironique qui le mettait tant hors de lui. Mais je décidai de faire mine d ‘être désolé. Je vis qu’il était enragé et qu’il se retenait de se battre avec moi, je m’en réjouissais.

Nous continuâmes à marcher en silence lorsqu’une secousse surpuissante ébranla le sol et que Dénéiros fut jeté dans des buissons d’épines qui blessèrent ses cotes et l’entaillèrent profondément et lui déchirèrent un peu ses habits. Il se leva tant bien que mal et retomba aussi tôt sans que je puisse l’aider. Je l’aidai ensuite à se relever et lui fis un bandage aussi bien que la situation dans laquelle nous étions nous le permettait. Une fois repartis nous fîmes attention a tous ce qui était autour de nous et nous réussîmes ainsi à éviter un arbre qui tomba sur nous. J’aidai Dénéiros qui fût presque écrasé par cet arbre.

Nous progressions doucement mais sûrement à travers les secousses qui se faisaient de plus en plus proche et de plus en plus puissante.

Un long rugissement…
Une clairière dévastée…
Un griffon déchaîné…

Une boule de feu ….
Un rayon foudroyant….

Deux bonds simultanés ….

Tout cela en 2 secondes…



Dénéiros et moi atterrîmes deux mètres plus loin en un bond magistral par la force de l’adrénaline. Cette créature repartis à la charge. Elle avait deux têtes d’aigle, une avec un bec d’un rouge de sang et l’autre d’un jaune flash. Il faisait dans les 2m20 de hauteur et 3m de longueur sans les trois gigantesques queues de lion qui fouettaient l’air avec violence. La partie postérieure de son corps appartenait à un lion tandis que la partie antérieure appartenait à un aigle royale. Il plongea sur nous et nous ne réussîmes à l’éviter que de justesse. Nous décidâmes de nous replier dans les profondeurs de la forêt, où il ne pourrai pas se frayer un passage et nous suivre. Ce fut donc ce que l’on fit ; seulement, le griffon à deux têtes s’envola au dessus de nous pour nous garder dans son champ de vision.

- Quoi ?!!!!!!!!!! Il sait voler ?!!!!! Grouille Déi !!! t’es à la traîne il va nous bouffer si on ralenti !!!!!!!!!!!!
Dénéiros était gêné par son attelle je lui conseillai donc, en lui criant dessus, de régler sa avec son pouvoir d’improviser quelque chose quand la chimère hurla et m’envoya un éclair. Je ne réussi pas à l’éviter et je fus foudroyé.
Tout me paraissait flou et, sans l’aide de Dénéiros je me serai surement fait foudroyer une deuxième fois…
La créature remonta haut dans le ciel pour piquer vers nous.

…



[désolé du retard et de la qualitée mais j'ai qq prob ^^']

Je poussai un grognement de douleur. C'était en effet trop demander à un corps fraîchement transpercé d'épines aussi tranchantes que des lames en acier de sauter 2m plus loin pr atterrir brutalement sur le sol dur et sec de cet automne. J'eus à peine le tps de penser, entre deux élancements de douleur à en donner la nausée...

*Comme par hasard, on est en automne, mais pas de feuilles pr amortir ma chute!*

...et...

*C'était quoi ce truc?*

... qu'Akiro me poussait pr mieux observer cette terrifiante créature, mi-aigle, mi-lion, pourvue de deux têtes avec un bec rougeâtre et un autre jaune fluo et de deux ailes gigantesques, faisant à peu près dans les 2m30 de hauteur. Cette... chimère? griffon? hippogriffe? feula d'un terrifiant cri aigu et ouvrit son bec rouge. Presque simultanément en jaillit une énorme langue de feu mi-jaune mi-bleue qui se dirigea vers nous. Une fraction de seconde pr réagir...

"AAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRGGGGGGGHHHHHHHHHHHHHHH"

Un autre bond hors du fourré... L'autre bec s'ouvrit alors. En quelques secondes, une charge intense d'électricité se forma puis fut rapidement expédiée vers nous tandis que la créature, utilisant ses lourdes ailes qui faisaient frémir l'air, s'éloignait dans le ciel et se mit à voler en cercles concentriques.
De nouvelles flammes...

"DEI??? ARRANGE TOI, FAIS QQCH AC TA BLESSURE SI TU NE VEUX PAS QU'ON FINISSE..."

Il n'eut pas le tps de finir sa phrase, frappé de plein fouet par l'orbe électrique de la chimère. Je vis ses yeux s'agrandir sous le choc, son corps se ployer puis décoller en un terrible vol plané pr atterrir qq mètres plus loin.
Je me mis alors à courir comme un dératé, courir en zigzaguant bêtement pr éviter les autres jets de flamme et porter Akrio à l'abri. Il remuait faiblement. Ac des hurlements de douleur, je réussis à le porter sur mon dos, amsi arrivé à mi-chemin du buisson où je voulais le porter, sa charge devint insupportable et il s'affala lourdement sur le sol.

"MAIS REVEILLE TOI, IMBECILE!"

Il ne bougeait toujours pas...

"T'ES VRAIMENT LE ROI DES BOULETS, AKIRO! DEBOUT!"

Il essaye de bouger, tituba puis retomba lourdement.

"AAARGH!! MAIS C'EST PAS VRAI!!!!"

Mon épaule avait pris feu. Levant ma main droite, j'accumulai la glace dans l'artère de mon majeur...

Je sentis la créature rouge bouger...

*Nooon, pas maintenant...Je dois me contrôler...*

Je sombrai ….
Un voile noir devant mes yeux….
Etais-je sur le point de mourir … ???
Allais-je voir toute ma vie défiler devant mes yeux … ???

Je vis en effet mon passé défiler sous mes yeux…mais seulement une partie…


« Laboratoire expérimentale, Section Oméga, Branche Génétique Métallokinésie et Créatures chimériques expérimentales. Professeurs D. Müller, A. Delarue, et J. Higgram. »
Tel étaient les mots gravés sur l’écriteau aux teintes cuivrée qui été fixé à l’entrée du laboratoire.

Ces mots si effrayants m’apparurent dans ma transe. Je n’arrivai pas a y croire c’était ici qu’ils avaient fais des expériences sur moi, sur nous !!

C’était une pièce moderne de couleur variant entre le bleu ciel et le blanc. Elle faisait environ 50m2 et étais divisée en trois par des cloisons. Il y avait trois personnes portant des blouses blanches qui discutait vivement :

- Docteur Higgram !!! Vous êtes fous c’est tous bonnement impossible !!! Il est déjà assez difficile de choisir un élément minéral a ajouté a son ADN alors s’il fallait en mettre plusieurs !!! Sa serai incontrôlable !!!!!

- Voyons Herr Müller tous de suite les grands mots ; (un sourire mauvais aux lèvres)
vos origines peut-être !

- Je suis pourtant d’accord avec lui Mr Higgram : Nous avons déjà un des projets chimérique à réaliser vous savez que le sujet n’est pas stable !!!

- Mais c’est une chance incroyable que l’on n’a qu’une fois dans une vie!!! On ne pourra pas faire des expériences sur des cobayes humains avant longtemps croyez moi !!! Si on arrivait a fusionnait tous les atomes métalliques comme l’aluminium, le fer, le zinc , l’acier … On pourrai faire un progrès incroyable dans la science !!!!!! Qui plus est si cela fonctionne sur un humain !!!

- Mais vous n’avez donc pas de cœur !!!!!!!! Ce n’est qu’un enfant !!! Il y a quand même des limites !!!!!!!!!!!!!! Et j’espérais arrêter ce projet de chimère !!! C’est contre mon étique !!! En tant que membre de la très prestigieuse Communauté de Pasteur, c’est contre mon étique !!!!!!

- Je vois que vous, vous manquez d’ambition cher docteur Delarue !( un regard dédaigneux) Ce que l’on fait servira aux époques future c un pas de géant vers le contrôle génétique !!!!!! De toute façon ce qui est fait est fait !!! Vous ne pouvez plus revenir en arrière !!

Un long silence suivi les paroles du dénommé Higgram…

Ils se dirigèrent ensuite vers une cloison adjacente derrière laquelle une machine en forme d’œuf fumai le docteur Higgram en sorti une petite boule de plumes qui n’avait pas l’air ordinaire vu qu’elle avait deux têtes qhcune d'un bec different.En effet elle ressemblai à un poulet. Elle essaya de se débattre mais sans réussir même si elle avait la taille d’un chat adulte. Il lui implanta quelque chose dans le dos et dit : Voilà !! Vous voyez que cette chimère est une réussite !!! Grâce à cette puce émettrice, on pourra la contrôler d’ici et indéfiniment !!!!! La petite créature poussa un mugissement de douleur et s’écroula. Le docteur n’avait même pas pris la peine de lui mettre de la morphine.

Soudain je sorti de ma transe, une idée en tête.

[ Tain Kaka tu peux pas mettre un seul point d'exclamation? c'est stressant à la fin xD]

Le monstre rouge se réveilla alors brusquement, rugissant dans ma poitrine. Il me semblait qu'elle me la lacérait au moyen de ses griffes, et j'avais du mal à respirer. Entretemps, je devias combattre la douleur de mon épuale enflammée et la montée de la créature en moi. Je dus abandonner Akiro par terre, et me coincai la tête sous les bras, pris de nausées. Ce combat était trop difficile... inégal?

Je lâchai prise peu à peu, sous l'injonction de mon épaule qui ne demandait qu'à se consumer, et aussi sous les coups de boutoir de mon orgueil...
*Refuser de te servir d'un tel pouvoir... Es-tu donc devenu fou? Tu ne peux pas être Dénéiros Evans; c'est impossible...!*
Encore une fois, ma mère s'éleva dans mon esprit, réprobatrice:
*Déi! N'abandonne pas!*
Ces visions étaient-elles réelles, ou provoquées par une sorte de folie, ou par ma douleur? Je ne pouvais décider... J'hurlai, je me débattis comme un fou furieux, arrachant mes vêtements, oubliant totalement où j'étais, qu'un monstre incroyable survolait au dessus de moi...

Je lâchai prise, par peur, par la souffrance, par la rage. J'étais partagé, déchiré encore une fois sur le choix à faire. Le Bien ou le Mal, l'Amour ou la Puissance, mon choix englobait toutes ces notions. Rien que ca.
Je finis par céder. La Puissance; une puissance que seul le Mal pouvait me procurer. Impossible de le nier. Mes yeux virèrent au rouge, et je me relevai. D'un geste négligent, j'éteignis la flamme qui couvait encore dans ma propre chair à coup de rayons glacés fondant sous cette chaleur. Je ne sentai plus la douleur. Mon corps était rempli d'une énergie nouvelle, malsaine, mais aussi étrangement apaisante. Sur le sol, Akiro remuait faiblement et ouvrit les yeux. Plus rien, rien ne pouvait m'écarter de ce chemin. J'avais choisi, définitivement choisi ma voie. Après plusieurs crises, il semblait ridicule de devoir résister. Je ne pouvais plus changer. Je levai les yeux vers le ciel, et découvris que la créature s'était arrêtée. Elle se contentai de voler en cercle, loin au dessus de nous, puis elle vira et s'éloigna, au coeur même de la forêt.

Sur le sol, Akrio ouvrit les yeux, puis remua, l'air songeur.
Je le regardai, presque avec pitié. Je devais le tuer. Je le devais.
Il me dévisageait d'un air intrigué.
*Tant pis, la bête se chargera de lui.*
Avec un sourire féroce à son encontre, je m'enfuis, sautant par dessus les fourrés.
Ma cicatrice me brulait, et je vis un étrange jeune homme aux cheveux noirs lisser ses cheveux...

Je courus.

Je courais à perdre haleine, réfléchissant à la vitesse de l'éclair. Maintenant que j'avais fait mon choix, je me sentais étrangement clame, serein, doté d'une confiance tranquille. J'étais comme, en quelque sorte, délivré d'un poids, d'un feu intérieur qui brûlait, attisé par mes doutes et mes peurs. A présent, le feu continuait de brûler, mais il me poussait vers l'avant, me stimulait. En courant, j'entendis un énorme cri perçant venant des airs. Je me doutai alors que ce devait être la chimère et j'eus une seule pensée à ce sujet.
*Elle doit bien voler tranquillement, après avoir mangé Akiro...*
J'atteignis une clairière un peu à l'écart, et aménagée naturellement de sorte à passer inapercue pour qulques étrangers importuns.
*Parfait...*
Je m'installais là, et commencai ma nouvelle vie.
Je vivais à la spartiate [xD Tek], mangeant par la chasse, buvant au ruisseau qui traversait la forêt. Puis je m'occupais comme je le pouvais, m'entrainant sans relâche, apprenant à dompter mon pouvoir. Je pouvais à présent créer des armes en glace, les rendre résistantes à la chaleur avec un peu d'électricité statique. Afin de rendre ma maîtrise plus subtile, je commencai à vivre en utilisant la glace, par tous les moyens. Je chassais en asphyxiant mes proies dans des prisons de glace, la faisait fondre pour récolter de l'eau. Et bien tôt, à une nouvelle chasse, je découvris un pouvoir incroyable...Une propriété dont je n'avais jamais entendu parler...
Cette découverte fut le point de départ d'un entrainement encore plus intensif. Après un mois de durs efforts, je réussis enfin à produire l'effet escompté...
*Maintenant, je suis prêt.*
Tout ce travail prenait enfin forme. Je pouvais accomplir mon but, mais d'abord...
*J'ai besoin de Mailysse.*

Je me détournai de lui un après avoir vu un sourire narquois fendre son visage....

*On régleras nos comptes plus tard...*

La Chimère, elle ne m'oubliai pas et elle refondis sur moi avec une nouvelle puissance obtenue par la fusion des deux têtes. Je l’évitais de [nouveau mais bizarrement avec plus de facilité….je m’étais habitué à mes gigantesques ailes ; elles faisaient chacune 1,5 mètre de longueur et elles brillaient d’un éclair argenté qui rappelait la pleine lune qui arrivait dans le soir tombant…

Le temps passait si vite…

C’était déjà la nuit…

Perdu dans mes pensées je ne vis pas la créature fondre sur moi à une vitesse phénoménale. Dès que sa tête entra en contact avec mes omoplates je sentis ma colonne vertébrale se briser et mon corps chuta directement vers le flanc sud la montagne. Je n’avais pas fait attention mais nous étions proche de la montagne à environ 400 mètre de hauteur d’une paroi rocheuse. Je m’écrasai douloureusement et rentrai profondément dans la montagne jusqu'à me stopper dans une cavité de la montagne. Je souffrais dans un bain de mon sang….

- Ku…so….dis-je pathétiquement.

Je sentais des élancements de douleurs tellement forts au niveaux de ma colonne vertébral cassée que je ne sentais même pas celle que je devais sentir au niveau de mon poignet gauche qui formait un angle. Une pensée traversa mon esprit. Je n’avais plus beaucoup de temps avant que la chimère ne vienne mais je n’avais plus rien à perdre…

Je ressoudais l’os de mon poignet gauche avec du métal et je renforçais tout mes os en les entourant d’acier. Bien que cela paraît impossible physiologiquement, j’avais compris très tôt que mon corps n’était pas comme celui de tout le monde. Il était plus robuste que la normal et, selon un livre d’anatomie, mes articulations n’étaient pas identiques à celle qu’un homme devait avoir. C’est maintenant que je compris à quoi servait mon pouvoir dans une situation comme celle-ci ; ma colonne vertébrale était brisée mais par chance pas en petit morceau et aucun morceau n’avait blessée ma moelle épinière, je pus donc la ressouder t j’en profitai pour la renforcer avec du titane malléable pour pouvoir bouger aisément. Malheureusement, mon corps ne contenait plus assez de carbone pour protéger tout mon corps et j’étais dans une situation critique.

Je regardais tout autour de moi à la recherche de n’importe quelle roche assez dense en carbone, et je crus au miracle….J’étais dans une mine de diamant ! C’était une chance incroyable ! Comme tout le monde le sait, le diamant est d’un des minéraux les plus dur du monde par l’incroyable densité de ses atomes de carbone. De plus le diamant est un très faible conducteur d’électricité si ce n’est nul.

C’était exactement ce qu’il me fallait. J’approchai de la paroi interne qui brillait de mille feux à cause des rayons lunaires qui entraient par le trou que j’avais fait et absorbai le diamant qui pénétra dans mon bouclier externe. Cette fois ci j’avais changé et la détermination apparaissait sur mon visage. Je vis que la chimère faisait des tours autour du trou pour vérifier que sa proie était morte. Je dépliai mes ailes et sorti de la grotte en l’espace d’une seconde. Un simple humain n’aurait vu que flash lumineux passer, mais la chimère ,elle, avait une vision hors du commun et eu le temps de m’éviter. Je me trouvai au dessus d’elle et mon corps s’illuminait dans la nuit a cause des diamants absorbé. Je vis la créature foncer sur moi, je la visai avec mon poignet et lui tirer un projectile en forme de bille au niveau de son poitrail ; la bête reçut douloureusement la balle et rugit de fureur.

Elle avait ralenti, j’en profitai donc pour former un sabre d’acier, qui était mon arme favorite et que je contrôlais le mieux, pour lui fendre le flanc gauche, mais elle me vit arriver et, de ses griffes contra mon attaque. Nous attaquâmes ensuite en même temps je lui lacérait le flanc avec mon sabre de fer et il me taillada mon torse qui était protégé par le bouclier adamantin mais sans réussir. Pour la chimère, la douleur était insupportable car elle n’avait pas l’habitude de se faire blesser autant. Ses yeux devenus argentés après la fusion me fusillèrent du regard et elle s’éleva plus haut dans les airs pour me balancer un des ces éclairs dévastateur. Je n’eu pas le temps de l’éviter mais il ne me faisait plus autant d’effet que la première fois, en effet, mon corps protégé par l’aluminium et le diamant ne craignait plus l’électricité. Je fonçais donc dans son rayon pour m’attaquer à lui et je lui redonnai un coups de sabre mais il parvint à l’éviter.

Le combat dura ainsi pendant une heure chacun évitant l’autre et attaquant dans la fraction de seconde qui suivait. Mon cerveau tournait à plein régime car même si la bête était douée d’une intelligence hors du commun, mon orgueil m’empêchai de la mettre à pied d’égalité avec moi et de la considérer comme un ennemi à battre absolument et non comme un simple obstacle. Mon bouclier sois disant imparable commençais à se fissurer sur mon torse qui était sa cible préférée et je me suis enfin décidé a tout faire pour arriver à la vaincre…….ou…..à lui rendre la raison. Je m’étais demandé des le début ce qui la poussait a nous attaquer et je finis par me souvenir de la vision que j’avais eu juste avant que Dénéiros ne déserte : Le docteur Higgram lui avait implanté une puce émettrice qui était censée contrôler la chimère. C’est en pensant à cela que je fonçait vers elle, matérialisai un deuxième sabre et lui déchiquetai le poitrail. En même temps que je lui tailladai le poitrail, elle enfonça ses griffes dans mon torse et lacéra de toute ses forces mon armure ; elle ne céda pas mais mon énergie commença à faiblir je lui donnai le coup de grâce. La chimère hurla de douleur et fit une chute de plusieurs centaines de mètre pour tomber dans la forêt.

*Ya…tta..* Et je m’écroulai aussi mais en résistant a la force de la gravitée grâce à mes ailes je tombai doucement. Mon bouclier externe n’était pas endommagé mais je n’avais pas pensé à mes organes. Ils étaient apparemment très endommagés et je ne pouvait à part me laisser dériver dans les courants aériens en tournant en rond. J’atterris sur un lit de feuilles mortes et regardais autour de moi. Je me trouvai apparemment à proximité de la chimère dans ces yeux brulait encore un folle envie de tuer ; je m’approchai d’elle, elle baignait dans son sang mais avait encore la force de se cabrer lorsque j’approchai. Je fis le tour de son corps tout en faisant attention à ce qu’elle ne puisse m’atteindre. J’allais du coté de son dos et trouvai ce que je cherchai : un petite bout de métal bleu qui rejoignait surement la moelle épinière de la chimère. Il était apparemment impossible à déloger. J’utiliser donc mon sabre pour enlever la satané puce qui était responsable de ce massacre. La chimère frémit lorsque j’introduis mon sabre dans sa chair mais je réussi quand même à déloger la pièce de métal. Lorsque l’opération fut finie, je vis que l’éclat dans les yeux de la créature avait pris une nouvelle teinte. Ces yeux était d’un bleu infini mais plein de tristesse. Je ne pouvais rester de marbre devant ce spectacle atroce auquel j’avais malgré moi contribué ; aussi, j’utilisais les moyens du bord pour panser la pauvre créature. Il y avait des hêtres pas loin et leurs feuilles étaient grandes ; j’en arrachait quelques unes et les appliquai avec soin ces feuilles. Pour les faire tenir j’utilisai le crin de la bête sans lui faire de mal. La chimère s’était endormis de fatigue et je ne tardai pas à faire de même de sous l’ombre d’un hêtre. Je revais d’un nouveau lycée, de nouvelles personnes possédant elles aussi des pouvoirs ; je m’étais lié d’amitié avec certaines d’entre elles et nous étions attaqués par des monstres sanguinaires. Lorsque je me réveillai 18h plus tard, je m’attendais à me retrouver dans mon lit, au japon la veille de la rentrée. Seulement, une migraine atroce me tenaillai et je ne savais plus où j’étais. Je regardais tout autour de moi et ma stupeur fut telle que j’en perdis l’équilibre. Ce n’était pas un rêve mais un cauchemar que je vivais…

Sa ne pouvait pas être possible …..tout cela était vrai…

Je recherchai alors la chimère des yeux. Elle était à trois mètre de moi et me défiait du regard ; je me levai et elle se mit en garde.

- Tout doux mon petit….Je ne te veux pas de mal…

La chimère se calma soudain. Elle semblai comprendre se que je lui disait. Je m’approchai d’elle et me mis à la caresser. Elle se laissa faire avec une sorte de ronronnement roque.
- Ne t’inquiète pas je suis là pour t’aider. Je vais te trouver un endroit où vivre sans causer le moindre danger à personne…à part peut-être aux pauvre biches qui vont te servir de repas… dis-je en riant.
Il se passa alors une chose extraordinaire : la chimère entra en contact avec moi ; mais pas avec un langage….mais plutôt avec des sentiments. Elle me transmettais ces sentiment comme si c’était un langage…et je compris. Je compris à quel point sa avait était difficile de vivre tant d’année sous le joug de personnes malintentionnée qui vous torturez si vous ne leur obéissiez pas ou si vous résistiez à la puce. Je compris aussi le soulagement qu’avait maintenant la chimère d’être libre ainsi que la confiance qu’elle portait désormais en moi. Lorsque le contact fut terminé, je décidai de faire quelque chose pour la créature, de lui trouver un endroit où vivre. Seulement je ne connaissait rien ici…à part peut-être….la grotte de diamants. Je lui demandai si je pouvais monter sur son dos, elle montra son accord en s’accroupissant et me laissant monter. Je lui dit de me conduire jusqu’à la grotte de diamants ce quelle fit en un instant. Arrivé là-bas je creusai la roche pour permettre à la chimère de pouvoir passer. Elle s’installa ensuite dans la grotte et se rendormi. Pendant qu’elle dormait, je décidai de partir à la chasse parce que j’avais commencé à ressentir une faim atroce après avoir jeuné pendant 2 jours. J’utilisai des lances de métal pour chasser des biches et j’en eu bientôt attrapé deux ainsi qu’une dinde. Je mis fin à leur souffrance et les amenai dans la caverne en volant et les tractant par des cordes de fer. Dans la caverne j’attendis le réveil de la chimère pour quelle me fasse un feu. Je lui laissai les biches et cuisis la dinde.

Apres avoir réglé le problème de logement et de nourriture de la chimère, je lui expliquai que je ne pouvais rester avec elle, que je devais retourner à l’internat, mais que j’allais passer la voir tout les soirs. Je la laissai donc et m’envolai vers le lycée.

Pendant un mois, je passai de dures journées au lycée et venais le soir passer des moments avec cette créature qui me comprenait aussi bien que mes meilleurs amis…peut-être même plus. Pendant tout ce mois je passai mon temps à m’entrainer à contrôler mon nouveau pouvoir, à le perfectionner, à le moduler. Bientôt, je pouvais même le contrôler comme une entité à part entière…

[content ??!! xD]



[ps : petit bonus cadeau :

et

clikez dessus pour les voir en plus grand !!! C'est pour vous donner une idée de la façon dont je voyais le griffon ! xD]